mercredi 30 septembre 2009

Adolf Ratzka "European Citizen Award 2007"


What is Independent Living?

Independent Living is a philosophy and a movement of people with disabilities who work for self-determination, equal opportunities and self-respect. Independent Living does not mean that we want to do everything by ourselves and do not need anybody or that we want to live in isolation Independent Living means that we demand the same choices and control in our every-day lives that our non-disabled brothers and sisters, neighbors and friends take for granted. We want to grow up in our families, go to the neighborhood school, use the same bus as our neighbors, work in jobs that are in line with our education and interests, and start families of our own.

Since we are the best experts on our needs, we need to show the solutions we want, need to be in charge of our lives, think and speak for ourselves - just as everybody else. To this end we must support and learn from each other, organize ourselves and work for political changes that lead to the legal protection of our human and civil rights.

We are profoundly ordinary people sharing the same need to feel included, recognized and loved.

As long as we regard our disabilities as tragedies, we will be pitied.
As long as we feel ashamed of who we are, our lives will be regarded as useless.
As long as we remain silent, we will be told by others what to do.

samedi 26 septembre 2009

Un ciel plus bleu en Suède, pour la personne ayant un handicap!!!



Beaucoup de choses facilitent la vie des handicapés en Suède. Comparez simplement les métros stockholmois et bruxellois. Vous n’avez jamais vu d’handicapés emprunter les services de la STIB ? Non, justement ... Ni de parents avec des landaus et des poussettes, d’ailleurs ...

Point n’est besoin d’être handicapé pour préférer le métro de Stockholm à celui de Bruxelles : lors de mes voyages entre les deux pays, j’utilise les deux pour les trajets en direction et en provenance d’Arlanda et de Zaventem. Et je vous jure que j’ai jamais autant pesté contre les multiples escaliers, les kilomètres de couloirs et les portillons qui sont autant d’obstacles quand on a des bagages ...

Mais être handicapé, ça ne veut pas seulement dire se déplacer en fauteuil roulant ou avec une canne blanche. Et c’est justement pour améliorer la vie de tous les handicapés qu’on a crée Handisam, l’Agence suédoise de la coordination des politiques en faveur des personnes handicapées. Et par « tous les handicapés », on entend les personnes à mobilité, vision et ouïe réduite, celles qui ont du mal à parler, lire et écrire et celles qui à cause de maladies diverses (ostéoporose, hémophilie, épilepsie, maladies des reins, mucoviscidose, électrosensibilité etc) peuvent avoir besoin d’une attention particulière. On estime à un million le nombre d’handicapés suédois âgés de 16 à 64 ans.

Le point de départ est que l’État, ses administrations et institutions doivent donner l’exemple pour que des changements aient lieu à travers la société entière. Tous les citoyens, quelque soit leur âge, sexe, disposition sexuelle, appartenance sociale, religieuse et ethnique ou leur handicap physique, mental ou intellectuel, doivent pouvoir participer à la vie citoyenne de la même manière.

Il est donc bien sûr interdit de discriminer les employés à cause de leur handicap, et cela vaut pour le recrutement, la promotion, la formation continue, les conditions de travail etc ... La loi suédoise contre la discrimination est aussi valable quand l’employeur n’a pas voulu discriminer délibérément. Cela exige des administrations suédoises qu’elles soient capables d’accueillir des handicapés parmi le personnel à n’importe quel moment (même par exemple pour l’entretien d’embauche).

Pour ce qui est de l’accès à la démocratie et à la vie de la société, cela veut dire que tout le monde doit pouvoir participer aux débats du Riksdagen ou au conseil municipal, utiliser les transports en commun, aller au théâtre ou au musée. Entrer dans les bâtiments, pouvoir se diriger à l’intérieur, écouter ce qui s’y dit etc ..., le tout sans problème. Surtout, les handicapés veulent pouvoir se débrouiller sans avoir à demander de l’aide pour la moindre petite chose ; ils veulent pouvoir assister à une pièce de théâtre sans avoir à prévenir à l’avance de leur arriver, entrer au Riksdagen par l’entrée principale et non pas par une porte à l’arrière. Même si souvent ils obtiennent l’aide qu’ils demandent, c’est autant de « détails » qui les font se sentir différents, anormaux.


jeudi 17 septembre 2009

Laissez moi ma place...


Laissez moi ma place, où donnez-moi vos jambes...

Une eurodéputée danoise vote avec son bébé


L'eurodéputée Hanne Dahl a participé au vote du 26 mars au Parlement de Strasbourg, en compagnie de son bébé.

Soutenue par l'ONG Women in Europe for a common future, la Danoise soutient leRéseau Environnement Santé en campagne contre le BPA, le bisphénol, une substance toxique que l'on trouve dans les plastiques alimentaires.

Avec ses homologues Christel Schaldemose, Hélène Goudin et Carl Schlyter, Hanne Dahl souhaite que Bruxelles interdise l'utilisation de cette substance chimique dans la fabrication des biberons.

Adam Kosa, premier eurodéputé sourd et nouvelle star des malentendants


Le Hongrois Adam Kosa, premier élu sourd de l'histoire du Parlement européen, est devenu à 34 ans la coqueluche des sites internet pour malentendants. En prenant la parole en langue des signes, il entend jouer un rôle militant.

AFP - le 16 juillet 2009, 10h42

Mercredi, il a eu le privilège d'être le premier orateur lors du tout premier débat. Il en a profité pour lancer un plaidoyer en faveur du respect des langues des minorités en Europe.

Dans la foulée, un collègue français a réclamé la retransmission en direct en langue des signes de tous les débats du Parlement retransmis sur les écrans internes.

"C'est un bâtiment immense. Ca court de partout comme des araignées au plafond, selon une expression hongroise", observe le nouvel élu, aux anges dans son nouvel environnement.

"Ceux qui me croisent me traitent d'égal à égal, c'est une grande nouveauté par rapport à la Hongrie", constate-t-il.

Face à lui, une interprète traduit à vive allure ses signes vers le hongrois et un confrère poursuit instantanément la traduction en français.

Le téléphone retentit sur son bureau sans qu'il ne décroche. "Pour moi, le téléphone est une simple décoration, les gens doivent penser à me contacter par SMS ou par courriel", explique-t-il en souriant.

Président pendant cinq ans de l'Association hongroise des sourds et malentendants, Adam Kosa, avocat de formation, n'est pas membre d'un parti.

La plus grande formation de l'opposition de droite en Hongrie, le Fidesz, arrivé en tête des élections européennes avec 56,37% des voix, est venu le chercher. Il a dit oui sans hésiter à cette offre inédite.

"C'est un énorme défi pour moi et un succès incroyable pour les sourds", confie-t-il. "Mais je me soucie aussi de tous ceux qui souffrent de déficiences".

Il a repéré cette semaine "quatre ou cinq" eurodéputés handicapés. "Or un citoyen européen sur dix souffre de déficiences, on devrait être au mois 70", calcule-t-il.

"La majeure partie des personnes handicapées vivent de manière non visible. Une situation encore pire dans les anciens pays socialistes", juge le jeune hongrois.

"Je suis venu ici pour travailler dans la langue des signes" et "prouver qu'une personne sourde peut faire le même travail que ses collègues".

Il siègera dans deux commissions parlementaires, celle des "Affaires sociales et de l'emploi" et celle des "Transports".

Il pourra s'y pencher sur un projet sur l'égalité dans les transports, incluant une assistance aux handicapés. Ou encore un texte visant à mettre fin aux discriminations quotidiennes pour raisons d'âge, de handicap, de religion ou d'orientation sexuelle.

"Si je suis adroit, je pourrai faire avancer les choses", glisse-t-il.

Le Parlement a débloqué un budget pour payer plusieurs interprètes, qui viennent pour l'instant spécialement de Hongrie.

L'Europe compte trois élues sourdes dans des parlements nationaux, en Belgique, en Autriche et en Grèce. Pour elles, la vie est plus facile: "elles peuvent recruter leurs interprètes sur place", note-t-il.

Car chaque pays a sa propre langue des signes, précise M. Kosa, qui lit également l'anglais et l'allemand.

"J'aimerais que d'ici cinq ans, les interprètes de langues des signes soient traités de manière égale aux autres interprètes" au Parlement, annonce-t-il.

Les parents d'Adam sont sourds, tout comme son épouse et ses deux garçons de 5 et 2 ans. "Cela fait trois générations de sourds", résume-t-il.

Il sait que 30% des enfants de parents sourds sont également sourds: "Ce qui est important c'est de vivre dans un monde accessible".

dimanche 13 septembre 2009

CAP SOLEIL asbl

CAP SOLEIL ASBL organise des vacances pour personnes handicapées mentales adultes en vue de :

• favoriser l'intégration individuelle et sociale des personnes handicapées en leur donnant accès à des lieux touristiques traditionnels grâce à un encadrement adapté,
• étendre et diversifier leur réseau relationnel,
• favoriser la découverte culturelle d'une région,
• donner la possibilité aux personnes handicapées de sortir de leur milieu institutionnel.

www.capsoleil.be

samedi 12 septembre 2009

Un bon plan...

Vous aimez voyager, mais vous êtes limité car vous avez un handicap... C'est pas un problème...

Comptoir des voyages a été créé en 1987 par une poignée de passionnés en réaction à la standardisation croissante des produits touristiques.

Partant du principe qu’un voyage réussi est avant tout un voyage qui répond aux attentes du voyageur, Comptoir des Voyages fut l’un des premiers voyagistes à proposer des voyages sur mesure, conçus et commercialisés sans intermédiaire, par des spécialistes des destinations concernées.

Initié avec Comptoir d’Islande, le concept du voyage sur mesure s’est peu à peu étendu à 20 autres destinations (Afrique, Maroc, Italie et Croatie, Grèce, Brésil, Pays Andins, Égypte, États-Unis, Canada, Groenland et Terres Polaires, Pays Celtes, Pays Scandinaves, Pays du Mékong, Pays Mayas, Cuba, Moyen-Orient, Chine, Japon, Philippines et Indonésie, Îles) et toujours sur la base du même modèle : un voyage conçu par un spécialiste de la destination, en réponse à une demande formulée directement par le voyageur auprès de son conseiller. Très activement présent sur Internet www.comptoir.fr, Comptoir des Voyages possède deux agences à Paris, une à Toulouse et une à Lyon. L’entreprise dénombre 80 collaborateurs et permet à près de 15 000 personnes par an de réaliser un voyage à leur mesure.

vendredi 11 septembre 2009

Ryanair et handicap : ça commence à bien faire !


Tout voyageur est en droit d’attendre d’une compagnie aérienne un peu de sérieux et de respect pour le passager. Si la compagnie Ryanair s’est déjà souvent fait remarquer par son comportement limite avec les passagers handicapés ( essais de facturer l’assistance, l’utilisation d’un fauteuil roulant, accès difficile aux soutes..), ce qui lui a déjà valu quelques condamnations, voila que ce samedi 18 avril les médias belges lançaient l’information que la compagnie, (suite à un sondage organisé par ses soins) pourrait envisager d’appliquer une taxe proportionnelle à la masse corporelle des passagers. Simplement dit, les gros paieraient une taxe car ils pourraient nécessiter plus de place à bord d’un appareil… Plongée au sein d’un sondage ridicule qui compagnie qui ne semble pas l’être moins…

Wheelit

Les compétences, au-delà du handicap

http://www.wheelit.be/

Il est des stéréotypes qui ont la vie dure concernant les personnes moins valides. Au-delà des représentations sociales, le handicap reste un facteur discriminant à l’emploi. Ainsi, le taux d’emploi des personnes handicapées en Belgique reste parmi les plus faibles d’Europe. Sur 75.000 bénéficiaires d’une allocation de remplacement, moins de 4 % disposent d’un revenu professionnel.

Fort de ce constat, une initiative unique verra le jour le 29 septembre. Conçu à l’initiative de l’ASBL Wheelit, dont l’objectif est de favoriser, par l’emploi, l’intégration économique des personnes atteintes d’un handicap, le site wheelit.be constituera une plate-forme d’information, de consultation et d’e-recrutement unique en son genre. « L’ambition de wheelit.be est de proposer la plus importante bande de CV de travailleurs handicapés de Belgique et de devenir une interface de référence entre les travailleurs handicapés et les employeurs privés et publics », explique Thierry Conrads, chaisard actif, fondateur de Wheelit.

« Notre portail permettra de présenter les offres d’emploi d’entreprises prêtes à accueillir des travailleurs handicapés sans que ces annonces soient discriminantes envers les travailleurs non handicapés », explique Thierry Conrads. Soucieuses de diversité, de plus en plus d’entreprises se disent prêtes à engager des collaborateurs handicapés, mais peinent à identifier les candidats et à utiliser les dispositifs légaux. D’un autre côté, personne n’ose mentionner son handicap sur un CV, car dans l’inconscient collectif, il est synonyme de contraintes et de sous-qualification, souligne Thierry Conrads. En cause : la représentation des recruteurs, encore souvent erronée. « Ils ne pensent qu’au handicap lourd, synonyme pour eux de frein au travail alors que ces travailleurs handicapés lourds (en fauteuils, sourds, non-voyants…) ne représentent que 5 % du public potentiel ». Rassurer les recruteurs, c’est aussi une des démarches que mène l’ASBL. « Il est normal qu’une entreprise se pose des questions sur l’investissement que supposent l’embauche d’un travailleur en fauteuil et le retour sur cet investissement. Mais dans neuf cas sur dix, aucun aménagement de poste n’est nécessaire. A compétences égales, il n’y a donc aucune raison de ne pas engager une personne handicapée », insiste-t-il.

C’est là que veut intervenir Wheelit. Car aussi restreint qu’il soit, le vivier des personnes handicapées regorge d’universitaires, des diplômés d’écoles supérieurs, d’experts comptables, d’ingénieurs commerciaux, de secrétaires plurilingues… D’autres services seront également mis à disposition des personnes souffrant de handicaps divers : un service d’accompagnement, un service de coaching pour faciliter l’accueil du travailleur handicapé dans l’entreprise, l’accompagnement administratif pour le recrutement, des entretiens avec les candidats ou encore des conseils et informations pratiques concernant le marché de l’emploi.

Soutenu par une dizaine d’entreprises « socialement responsables » et financé, à raison de 50.000 euros, par le gouvernement bruxellois, le site ne compte pas s’arrêter là. « Notre volonté est de favoriser, à terme, la mobilité de l’emploi des personnes handicapées via un réseau d’entreprises européennes », conclut Thierry Conrads.

Le but de ce blog:

Bonjour à tous et à toutes, comme ce blog est destiné à tout le monde (famille, amis, copains, politiciens, sociétés, asbl...) je vais faire tout au long de ce blog vous vouvoyer. Tout d'abord ce blog je l'ai créé pour plusieurs raisons, la première raison c'est que sur la planète dans laquelle nous cohabitons nous sommes tous différents, mais cette différence à tendance à nous séparer, à nous renfermer et à créer une sorte de "ghetto"... Vous vous êtes déjà demandé pourquoi dès le départ on a séparé la terre en plusieurs continents, en plusieus religions ou groupes ethniques? Vous voyez le résultat? Les guerres de religions, les génocides,...

Pourtant ce mot différence devrait être un mot porteur de pleins de choses positives, de pleins de rencontres, de pleins d'échanges d'idées pour partir ensemble vers un monde meilleur, un monde où le mot différence ne sera plus négatif. Aujourd'hui, j'ai décidé de poser ma petite pierre à la construction de ce monde utopique alors si vous aussi vous voulez essayer de changer le monde, ou de construire un monde pour tous en déposant votre petite pierre, je vous souhaite la bienvenue.

Merci à toutes et à tous



"Il y a peu de différence entre un homme et un autre, mais c'est cette différence qui est tout".

William James